U, R et L sont trois lettres qui forment un sigle désignant l’un des éléments les plus essentiels dans la disponibilité des millions de ressources dont regorge Internet. Il s’agit de l’URL qui est utilisée quotidiennement par les milliers de personnes qui se servent d’un navigateur pour leurs différentes recherches et activités. Pourtant, peu en connaissent vraiment la signification. L’on vous explique en profondeur ce dont il s’agit et sa structure dans le présent article.
Éclairage sur la notion d’URL
En français, l’Uniform Resource Locator signifie littéralement localisateur de ressources uniformes. C’est l’élément grâce à laquelle il est possible de retrouver une page web sur internet, de la même manière que l’on trouve un logement à l’aide de l’adresse postale. Elle est formée à partir d’une série de caracteres imprimables dans le code ASCII. L’usage de ces caracteres du code ASCII est en fait d’une normalisation à l’échelle mondiale permettant d’écrire de la même manière toutes les adresses sur la toile, peu importe le pays. C’est en clair cette adresse qui contient toutes les données nécessaires pour accéder à une page web ou à une donnée sur la toile, peu importe sa nature. En outre, elle aide les pages à améliorer leur référencement google ainsi que leur indexation par google.
Les éléments qui composent une URL
De même qu’une adresse postale est obtenue à partir de plusieurs informations différentes, l’URL d’une page est composée d’une variété d’éléments. Principalement, c’est seulement quatre de ses composants qui sont visibles. Il s’agit entre autres du protocole représenté par le fameux « http » que l’on retrouve dans toutes les adresses internet. Il peut se sécuriser et prendre alors la forme « https ». Ensuite, l’on distingue le nom de domaine qui n’est en réalité qu’un serveur à partir duquel du contenu est échangé avec le navigateur. C’est lui qui traduit en mots l’IP. À sa suite s’ajoute l’extension du nom de domaine qui permet de reconnaitre le type de site ou le pays. Comme exemples, l’on peut citer .com, .net, .info .fr, .gouv.fr, .org, etc. Enfin, l’on retrouve comme composant visible le chemin d’accès qui vient apporter au serveur une précision devant lui permettre de localiser l’emplacement ou le chemin qui conduit à la ressource recherchée. Notez que d’autres éléments invisibles comme le port entrent aussi dans la composition du lien d’une page web. Pour « http », il s’agit généralement du port 80.
Les composants complémentaires
En dehors des éléments précédemment présentés, le lien d’accès à un site, un fichier ou à toute ressource sur le net comporte également d’autres éléments. On distingue ainsi les deux points (:) qui se placent immédiatement après l’identifiant du protocole (http ou https). Ensuite vient une double barre oblique (//) placée entre le nom de la source les deux points qui suivent « http ». Cette double barre oblique ou double slash permet en fait d’initier le contact des sites internet avec d’autres serveurs. On retrouve aussi parfois dans les liens des pages ou sites le nom du fichier demandé qui est en général appelé index.html ou default.html. Notez que le célèbre « www. » n’est pas aussi essentiel que ça puisqu’il est possible de s’en passer et d’écrire simplement l’adresse web complète sous la forme site.com.